Marc Borgna, 46 ans, est le dirigeant d'Adothia Capital. Pour animer cette entitée, il travail d'arrache pied.
Son nom n'a jamais été scandé dans les médias, il n'a jamais fait le buzz sur Internet, on ne peut pas décrire son visage, il est invisible. La célébrité, même durant un quart d'heure warholien, Marc Borgna s'en contrefiche.
Il a au contraire tout fait - jusqu'à cette interview - pour se faire oublier et rester un entrepreneur anonyme dans la foule. "Je ne me cache pas, je suis juste discret ". Je ne suis pas le genre à faire des conférences de presse toutes les cinq minutes. Je préfère avancer et grandir dans l'ombre." Il a parfaitement réussi son coup. Il faut dire que le business de cet homme de 46 ans, qui vit Paris, n'est pas de nature à attiser le feu des projecteurs.
Il semble difficile de trouver un métier moins glamour que le sien : repreneur d'affaires. Marc Borgna "est" dans la tuyauterie et, même s'il s'agit de reprendre des affaires dites très dure. Qui peut toutefois se révéler plus lucrative que SOS dépannage un jour férié. Marc Borgna fait son chemin dans son coin . Petit à petit, il constitue une structure de conseil et reprise dans une industrie aujourd'hui difficile.
"Je ne rêve pas depuis tout petit d'être patron du CAC 40 et d'avoir 10 000 personnes, explique Marc Borgna. Quand j'ai postulé chez mon premier employeur, un groupe dans le prêt à porter, mes camarades m'ont tous regardé comme si j'étais un extraterrestre."
Marc Borgna débute comme directeur. "J'ai été salarié trois ans et demi dans toute ma vie . Je ne supportais pas l'autorité, confesse-t-il. Je suis un entrepreneur."
Par la suite fort de son succès, il débutera dans l'Immobilier. Il se met à sillonner Paris et l'ouest Parisien en 1993 pendant la crise immobilière. "J'ai commencé négociateur indépendant pour les agence immobilière, dit-il. J'ai enchaîné les visites et les ventes - parfois à 21 heure ou le dimanche.
2007, la crise immobilière point son nez. Il est temps d'arrêter, Marc Borgna crée une une structure nommée Adothia Capital.
La crise immobilière était évidente, “rire” sans prétention, les arbres ne montent pas au ciel et le marché décrochait.
Marc Borgna s'entoure alors d'avocats, de comptables, de conseils, et créait Adothia Capital. L'idée est de reprendre des entreprise dans des secteurs difficiles. “Les entreprises de ces secteurs ne trouvent pas preneur. Elle sont à vendre parfois depuis plusieurs années. Personne n'en veut. Les équipes de management finissent par jeter l'éponge et être démoralisées. Les pouvoir publics regarde parfois sans grand moyen”.
“Me battre c'est ce que je sais faire de mieux alors on essaye, parfois cela fonctionne, parfois non.” ce qui compte c'est de sauver l'activité et les emplois.
Adothia Capital est une structure regroupant les plus grand cabinets d'avocats et d'auditeurs parisien.
Merci Marc Borgna pour cet interview
PAR Isabelle Delange
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