Selon les pronostics des analystes de la FNAIM, les prix immobiliers en France continueront de chuter en 2013.
Ajoutez à cela les taux hypothécaires historiquement bas, et les acheteurs potentiels sont en mesure de trouver d'excellentes affaires.
La FNAIM prédit une baisse de la valeur immobilière de près de 2 % pour 2013, et Orpi et Standard and Poor pronostiquent une chute de 3 % et 5 %.
En 2012, en France, le nombre de ventes a diminué. Ce sont les régions de Bretagne et la Normandie qui ont souffert le plus.
Cependant en comparaison à 2011, les prix immobiliers ont augmenté de 0,8 %.
La plus grande augmentation de la valeur immobilière est marquée en Ile-de-France (1,5 %), puis en Côte d'Azur (0,7 %) et en Champagne-Ardenne (0,7 %).
La plus grande chute des prix est enregistrée en Basse-Normandie (5,7 %) et en Bretagne (5,3 %).
La valeur immobilière a aussi baissé dans les régions de Poitou-Charentes, Pays-de-la-Loire, Midi Pyrénées, Centre et Lorraine.
La différence entre le prix demandé et le prix de vente a augmenté de 5,08 % en 2011 à 5,46 % en 2012.
Malgré les pronostics négatifs, la région Rhône-Alpes et les stations de ski de Meribel et Morzin montrent les meilleurs résultats de ventes immobilières.
Dans la région Rhône-Alpes la tendance à l'augmentation de la demande de biens immobiliers se prolonge. Le volume de ventes a augmenté. A Meribel et Morzin les prix au mètre carré ont augmenté de 10 %.
Alors que les investissements dans l'immobilier français sont stationnaires, les investisseurs sont assurés de recevoir de bons retours sur investissement, surtout pour les biens loués.
Selon Andy Duncan, rédacteur du journal Living France («Vivre dans la France»), la raison de la réduction de la valeur immobilière est la correction du marché immobilier.
«La hausse des prix immobiliers de 1998 à 2007 ne pouvait pas durer éternellement. Quand les vendeurs ont commencé à estimer correctement leurs biens immobiliers, le marché s'est remis en mouvement à nouveau», explique Andy Duncan.
Alors qu'il pronostique la chute des prix à court terme, il pense que les prix seront bientôt stabilisés, et il nomme cette situation « une correction insignifiante ».
Le rédacteur du journal Living France a ajouté que les gens ne doivent pas oublier le fait que les prix des maisons ont augmenté au cours de la dernière année.
Il a souligné l'augmentation naturelle des prix des maisons; la propriété acquise dès 1998, coûte maintenant beaucoup plus par comparaison à ce temps-là.
«Les acheteurs britanniques de biens français achètent par amour du pays, et non pas par désir de retour sur investissement rapide. Ce n'est pas un problème pour eux s'ils doivent attendre quelques années avant de voir leur bien s'apprécier», estime Monsieur Duncan.