L'étude, effectuée dans plus de 60 pays, montre une évolution positive du marché des investissements directs dans l'immobilier commercial. Le rapport de la société de conseil Jones Lang LaSalle dit que les investisseurs renoncent de plus en plus à acheter des actions, et donnent la préférence à d'autres actifs.
En 2012 le volume des investissements directs a augmenté de 10% par rapport entre le deuxième trimestre et le premier trimestre. La croissance la plus forte a été enregistré dans la région Asie-Pacifique, en Europe, au Moyen-Orient, en Afrique, en Amérique du Nord et en Amérique du Sud. Toutefois, si l'on compare le deuxième trimestre 2011 et le deuxième trimestre de 2012, les investissements ont augmenté seulement de 21% dans la région Asie-Pacifique.
Contrairement à la première moitié de 2010, l'opinion des investisseurs est maintenant beaucoup plus optimiste, et cela se reflète dans les volumes des investissements : augmentation de plus de 50% dans la première moitié de 2012. Cependant, dans la première moitié de 2011, malgré le soutien du gouvernement à l'échelle mondiale, cette dynamique positive n'a pas résisté aux problèmes des dettes souveraines et de faiblesse de la croissance économique. Les volumes ont diminué de 9% dans la première moitié de 2011.
Arthur de Haast, à la tête du groupe international des capitaux chez Jones Lang LaSalle, indique que dans le monde entier la demande reste élevée pour les biens immobiliers de haute qualité. Ceci est démontré par la croissance des volumes des transactions dans la première moitié de cette année. Même en Europe, malgré la tempête économique, il reste une forte demande pour les biens immobiliers commerciaux de prestige.
Le rapport dit aussi que ces dernières années l'un des principaux traits du marché de l'investissement est l'influence des clients qui achètent cash des biens de luxe. Actuellement, les banques continuent à se désengager du business des prêts commerciaux, et les nouveaux participants ne sont capables de fournir qu'une partie du financement requis. L'investissement privé, les acheteurs qui disposent d'un grand capital dominent toujours dans l'activité d'achat aux dépens des vendeurs touchés par la crise économiques et des promoteurs.
David Green-Morgan, directeur du secteur de la recherche des marchés financiers mondiaux de la société Jones Lang LaSalle, indique qu'alors qu'au deuxième trimestre le volume des investissements s'est amélioré et que le rythme de l'activité d'investissement correspond à celui de 2011, le marché de l'investissement se développe toujours globalement grâce à l'argent liquide des investisseurs riches qui s'intéressent au ROI, ainsi qu'à la croissance du capital sur le long terme. On s'attend à ce que le marché de l'investissement soit toujours sous l'empire des tels investisseurs qui n'ont pas besoin de crédit.
Malgré le fait que pour la première moitié de cette année, le volume des investissements soit un peu plus bas que celui de 2011, une forte baisse de l'activité d'investissement n'a pas été observée, bien que les transactions prennent plus de temps et que le prêt reste toujours un problème. Dans ce contexte la société Jones Lang LaSalle s'attend à ce que cette année le volume des investissements corresponde à celui de 2011, c'est-à dire près de 400 milliards de dollars. Si les prix des régions les plus en vue continuent de croître, plusieurs opportunités, disponibles sur le marché secondaire, provoqueront un intérêt élevé et cela peut donner un élan supplémentaire pour que la deuxième moitié de l'année soit plus active.