De Comm' & d'Esprit alerte le Ministère de la Culture sur l'anarchie dans le secteur événementiel.

Eric LIMONCINI, Directeur de l'agence d'événements DE COMM' & D'ESPRIT depuis 2005, a rédigé un courrier pour la DRAC RHONE-ALPES.
La crise aidant, de très nombreuses agences apparaissent sur le marché. Anciens directeurs commerciaux, marketing ou communication, agences de presse ou de pub, de communication globale, de pseudo relations publiques se lancent en événementiel croyant à un nouvel eldorado ! Loin s'en faut !
La situation n'est pas tenable, d'autant que la profession exige une licence d'entrepreneur du spectacle pour embaucher les artistes plus de 6 fois dans l'année. L'événementiel est un art qui mérite de la réflexion, de la stratégie et de la rigueur. Si les clients ne se trompent pas, il est néanmoins nécessaire d'alerter le Ministère de la Culture, le Ministère du travail et Pole Emploi des très nombreux abus de structures ou particuliers qui exercent l'événementiel à temps plein sans avoir demandé la licence d'entrepreneur du spectacle.
Ce courrier ne souhaite pas dénoncer mais simplement rappeler au Ministère que cette licence a une valeur morale et juridique, et que si elle est donnée à tout venant, c'est la profession toute entière qui est en danger, et en première ligne, les artistes, qui seront désormais embauchés et sous la responsabilité d'amateurs.
Sans parler des assurances particulières à notre métier, bien entendu non contractées par ces usurpateurs.
La création se protège, l'événementiel doit donc l'être, non par protectionnisme ou par corporatisme mais simplement pour réguler et remettre un peu d'ordre dans le marché de la communication.