Habituée du milieu des médias et de la mode, c'est à l'image du Pop Art et avec un univers riche en couleur que Sarah Beetson nous parle de politique, des perversités de la culture populaire et de la "sous culture".
L'univers Pop Art, intensément pétillant et riche en couleur de Sarah n'est pas un hasard. L'artiste anglaise débute sa carrière d'illustratrice et d'artiste dans le milieu Londonien de la mode. Elle manie parfaitement les codes de notre culture contemporaine et joue autant sur les images que sur les mots. Elle maitrise véritablement l'art d'ironiser notre dépendance aux images. C'est toute la société qui transpire par ses feutres fluos et saturés. Les tendances du moment adulées par les fashionistas insatiables changent infiniment, tout se remplace et cette ébullition nourrit le travail de Sarah. Si la peinture de Sarah apparaît comme enfantine et brute au premier abord, il n'en est rien, chaque trait est choisi avec précision et rigueur. Ses coups de crayons sont profondément humains par leurs irrégularités. Ses compositions faussement « chaotiques » nous noient dans un monde haut en couleurs. Ses œuvres sont tellement significatives de notre société consumériste, créant perpétuellement des besoins nouveaux. Les personnages sont en apparence juvéniles mais finalement apparaissent semblables à des lolitas déglinguées.
Habituée du milieu des médias et de la mode, c'est à l'image du Pop Art que Sarah Beetson nous parle de politique, des perversités de la culture populaire et de la « sous culture » d'aujourd'hui. C'est avec une peinture et un dessin faussement enfantins, ornés de Bisounours et de poupées, bouillonnants d'énergie et de vie que Sarah nous confronte à la culture de masse et aux fantasmes de l'abondance.
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Anne Sophie Deruaz