La nostalgie n''est plus ce qu''elle était... avec Kiki, Philippe Perrier donne une nouvelle dimension à son monde imaginaire en mettant en scène son joujou fétiche dans l''environnement urbain, loin de son espace de jeu protégé : un décalage quasi surréaliste.

Outre sa programmation de spectacles, l'Espace Albert-Camus , propose tout au long de la saison des expositions de peintures, photographies,
illustrations. L'accès au public est libre du lundi au vendredi de 9 à 13 heures et de 14 à 19 heures. 
Tout commence en 2007. Philippe Perrier met le nez dans
son coffre à jouets. Il y retrouve Kiki, un petit singe
pelucheux qui l'a accompagné durant son enfance.
Photographe amateur, amoureux du décalage, il décide
de le mettre en scène, tout d'abord dans son appartement
puis dans l'environnement urbain, loin de son espace de
jeu protégé.
Une première série de photos voit le jour en 2007 dans le
sixième arrondissement de Lyon. Le décor privilégié de ces
images est d'abord le mobilier urbain - cabine téléphonique,
borne d'incendie, boîte postale... Kiki poursuit son
exploration, soudain libéré de son cocon et s'en va de ville en
ville, se mêle aux citadins, s'incruste dans le paysage...
Vingt photos, prises sur le vif, parfois à la volée, témoignent de
ce vagabondage. Certaines montrent la ville dans ses détails
les plus insolites. D'autres s'attardent sur ces lieux de passage
que l'on finit par ne plus voir. La présence inattendue de Kiki, de
sa moue pouponne et souriante, leur donne un tout autre
relief, aussi décalé que savoureux.
Vernissage >
mercredi 25 novembre à 19 heures à l'Espace Albert-Camus
Le vernissage sera suivi à 20  h 30 du double concert de Maloh
et Joseph d'Anvers (dans le cadre du Festival Les Guitares 2009).© Philippe Perrier