Exposition du 3 au 14 décembre à l'Opéra de Lyon : « Vitrail Saint Georges : entre Passé, Présent et Futur »

« Les poèmes sont des vitraux ! – Si, de la place on regarde dans l'église, - Tout est sombre et ténébreux… - Mais pénétrez à l'intérieur ! » Goethe

L'imaginaire collectif lie encore obstinément l'art du vitrail au sacré et au religieux. Mais il permet avant tout d'apporter une beauté pérenne à l'espace vital, d'irradier l'énergie de la lumière et sa vitalité en jouant sur les volumes et les couleurs et en redonnant toute sa place à la transparence. Le vitrail est là pour cela. Une œuvre d'art qui laisse entrevoir sans montrer. Avec raffinement. Avec élégance. Et qui, au-delà du plaisir esthétique et émotionnel, provoque une réflexion et une recherche de sens.

Et c'est fort de plusieurs décennies d'expérience, que la transmission d'un savoir-faire de Maître à apprenti depuis 1852 a permis à l'Atelier Vitrail Saint-Georges de parfaire ses connaissances afin de sublimer la transparence par une technique au service de l'art : le Vitrail. Évoluant entre restauration de monuments historiques, décoration, agencement d'intérieur et collaboration artistique, Vitrail Saint Georges oeuvre dans son temps en mettant ses techniques éprouvées au service de la couleur comme de la lumière.

Joël Mône, qui a repris l'atelier et lui a donné le nom de Vitrail Saint Georges en 1979, n'a eu de cesse de vouloir créer, innover, « concevoir ce qui n'a jamais été réalisé ». Ses œuvres, souvent monumentales, offrent une vision unique, saisissante, où la transparence transcende les prismes de la lumière. Pour lui, l'art est « un langage au-delà des mots qui doit raconter quelque chose ». Prenant la suite de l'atelier Familiale, Jean Mône succède à son père et n'as de cesse de continuer à transmettre cette quête de l'excellence en y apportant une touche internationale.

Tandis que, chatoyante, Lyon s'illuminera à l'occasion de sa traditionnelle fête des Lumières, Vitrail Saint Georges exposera quelques-unes de ses créations à l'Amphithéâtre de l'Opéra de Lyon du 3 au 14 décembre. Elles accompagneront le Messie de Haendel qui se jouera en parallèle dans la Grande salle de l'Opéra. Le public pourra ainsi y découvrir à la fois des vitraux de style comme il les a toujours imaginés, et des créations ancrées dans leur temps qui pourront aussi le surprendre. C'est le cas, par exemple, des vitraux de l'immeuble de la rue Chapet, « Jeu de Jacquet », pour le compte de Habitat et Humanisme et de ceux de l'Eglise de Saint Martin de Romilly ; œuvre contemporaine monumentale de 202 m2.

Nous espérons sincèrement pouvoir partager avec vous « ce festival » de lumières qui a pour reine la lumière et pour roi, le verre.