Des peintures de la période espagnole à 1908, des dessins noirs et à la sanguine dès 1912, des projets de décoration de 1914 à 1922, sont présentés à la Galerie des Beaux-Arts, place du colonel Raynal. Originaire de Bagnères de Bigorre, son père, Jean-Marie Dorignac quitte les Pyrénées pour s'installer à Bordeaux, route d'Espagne, où il occupe le poste de chef de gare. Scolarisé à l'école de la rue Françin, l'instituteur découvre les talents précoces de son jeune élève, Georges Dorignac. Entré à  l'Ecole des Beaux-Arts de Bordeaux, où il reste pendant six ans, il est dotés des meilleurs prix.  Né en 1879,  le jeune artiste part à Paris en 1898 et entre dans l'atelier de Léon Bonnat avant de commencer en 1901 sa carrière de peintre indépendant. La redécouverte en 1994 de ses dessins et la publication de sa monographie parue en 2016 sont à l'origine de cette exposition. Il ne faut pas oublier une chose essentielle, c'est que les œuvres n'ont jamais été peintes gratuitement. Et pour Dorignac elles sont l'œuvre d'un créateur, d'un grand dessinateur, d'un authentique technicien de la couleur.

A voir et revoir jusqu'au 17 septembre prochain à la Galerie des Beaux-Arts.

Georges Dorignac le maitre des figures noires, ouvrage paru aux éditions le passage en avril 2016.