Les appels d'urgence sont l'un des plus gros casse-têtes de l'administration territoriale : 70 millions d'appels par an, 10 numéros différents (du 15 au 112...) 450 Centres d'Appels répartis sur le territoire, qui ont chacun leurs propres plateaux techniques, leurs équipements, leurs logiciels, et leurs procédures... Une interopérabilité qui accroit encore les difficultés propres à l'appel d'urgence : localiser le plus vite possible l'appelant, le service concerné  (hôpital, police, pompier...) et l'organisme de secours géographiquement le plus proche...

Pour améliorer cette situation, l'APNF ^*(1) a décidé de mettre en place une plateforme unique de localisation des appels d'urgence (PFLAU). Une initiative attendue par les Centres de Réception des Appels d'Urgence (CRAU) car elle va permettre de mutualiser les échanges d'information entre tous les acteurs de l'urgence... par exemple permettre à la police ou à la justice d'accéder directement, en ligne, à l'identité correspondant à un numéro d'un appel... Un gain de temps considérable par rapport aux procédures actuelles...

Revers de cette médaille : pour les opérateurs, la mise en place de la PFLAU implique le développement d'une interface spécifique... une dépense souvent oubliée dans les budgets prévisionnels.

Pour aider les opérateurs à se conformer à cette réglementation sans investir dans cette interface, IP Directions leur propose de s'interfacer avec le service mis en place par l'APNF. Et pour quelques centimes de plus sur le coût mensuel de l'abonnement ! 

Toutes les requêtes émises par les CRAU seront ainsi traitées sans investissement et sans surcoût de développement informatique. 

"Pour nous, ce n'est pas seulement un service commercial classique -déclare Franck Maloubier Directeur général d'IP Directions- car les appels d'urgence ne sont pas des appels téléphoniques comme les autres : derrière chaque appel, il y a un problème humain".

⁽¹⁾APNF Association pour la Normalisation des Flux opérateurs