Communiqué de presse : culture

Jusqu'au 4 octobre - Docks Art fair 2015 // Guillaume Treppoz Solo Show

Galerie Henri Chartier

Communiqué le 25/09/2015

DOCKS ART FAIR LYON // JUSQU'AU 4 OCTOBRE 2015

GL EVENT PAVILLON 8 // STAND 9

Guillaume Treppoz - Solo Show

Le salon d'art contemporain Docks Art Fair reste ouvert du mercredi au dimanche de 11h à 18h, jusqu'au 4 octobre.

Vous pourrez voir ou revoir les derniers travaux de l'artiste Guillaume Treppoz, Paysages.

Docks Art Fair 2015 – Pavillon 8, 59 quai Rambaud 69002 Lyon

détail - Guillaume Treppoz, série Paysages 2015 146x114 cm

Guillaume TREPPOZ est né en 1959 à Lyon, ville dans laquelle il a vécu et travaillé, jusqu'à fin 2013.

Il réside actuellement en Bourgogne où il poursuit son œuvre dans des conditions qu'il juge plus favorables à sa créativité.

Autodidacte, son travail a été exposé dans différentes galeries, musées et centres d'art contemporains. Il est soutenu par Antoine De Galbert via sa galerie grenobloise puis sa fondation « La Maison Rouge » à Paris.

En 2008 Daniel Cordier lui achète une pièce importante « La Mortification de l'ange » qu'il lègue en donation au Centre Georges Pompidou.

La Matière accumulée-superposée, toujours saturée, est au service d'un univers organique et proliférant au sein duquel l'œil du regardeur voyage et se perd.

Paysages contre Guano

Alexandre, douze ans, mon petit voisin, affirme avec douceur : Excuse- moi de te dire ça Guillaume mais ton tableau ça me fait vraiment penser à du caca de pigeon !

Guano ! Un beau titre que voilà à la sonorité exotique et guerrière…, un titre qui conviendrait bien à mes derniers travaux. « Guano », pour évoquer ces curieux amalgames de fientes nacrées dont le temps est principal maitre d'œuvre, « Guano », pour signifier que la peinture bien souvent est affaire d'édifiantes et patientes sécrétions. Mais « Guano » était le titre d'une belle série de Judith Reigl dans les années soixante ! Qu'à cela ne tienne, je me console en me disant que « Guano », bien qu'en dépit de la nature intrinsèquement informelle du mot, aurait éclairé mon travail de façon unidirectionnelle lui conférant presque une dimension restrictivement narrative qui ne me convient pas. Puisque que ce travail c'est aussi :

La paroi de la grotte, le rocher basculé où ça grouille drôlement, la mer qui se retire et se livre, la charogne que nous vîmes, mon âme, les concrétions calcites des vieux murs, les remous du fleuve descendu, les madrépores des jardins coralliens, la cartographie aérienne d'un désert de pierre, les connexions neuronales, des bactéries au kilo, l'espace intersidéral, l'éviscération d'un poulpe… Tant et tant de choses encore qui dansent la ronde effrénée de mes rêveries en boucle. Tant de choses significatives de la vie à l'œuvre et de la mort en action. Pour toutes ces choses c'est très placidement que j'appellerai mes dernières peintures Paysages. C'est sobre, c'est juste, c'est classique. Francis Tuzet, un ami, me dit un jour avec un petit sourire : Tu es le chaînon manquant entre le ver de terre et l'ordinateur, un temps interloqué, je pris vite cela pour un beau compliment.

Guillaume Treppoz, août 2015

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