« Elle n’a pas suivi les modes, elle était faite pour les créer ». Alexandra Bosc

Le Palais Galliera retrace l'évolution de la mode de la fin du Second Empire jusqu'aux années folles en exposant les somptueuses robes de la Comtesse Greffulhe, celle-là même dont Marcel Proust s'est inspiré pour son personnage de la duchesse de Guermantes dans A la recherche du temps perdu. 

Cette exposition est un fabuleux voyage dévoilant l'évolution de la mode et marquant le passage entre le 19e et le 20e siècle, au travers d'une cinquantaine de modèles griffés Worth, Fortuny, Babani, Lanvin...

 

Olivier Saillard, musardait le jour de l’inauguration de l’exposition : « Les robes trésors de la comtesse Greffulhe », il ne regardait pas les robes sublimissimes de Worth, Fortuny, Babani, Lanvin…,il ne regardait pas les somptueux accessoires prisonniers d’un faux dressing-room noir qui mettait en valeur tous les accessoires qu’une comtesse qui renaitrait demain pourrait retrouver au matin, il ne regardait pas la scénographie. Il regardait le tango des visiteurs ébahis devant tant de beauté. Le commissaire  de cette exposition, le directeur de ce musée souriait, et ne goûtait que les yeux brillants des voyageurs temporels qui tombaient amoureux du travail de ces créateurs des deux siècles précédents et d’une Comtesse qu’ils ne salueraient jamais.

Vous avez jusqu’au 20 mars 2016 pour vous laisser fasciner, après… ce sera aux new-yorkais d’avoir ce bonheur.

1 Selon Georges Painter, la haute société de l'époque prononce son nom comme Greffeuille.