A l'initiative d'Emilie BONNIVARD, Vice-présidente en charge de l'Agriculture, de la forêt, de

la ruralité, de la Viticulture et des produits du terroir, une réunion de lancement des travaux

du plan beaujolais s'est tenue le 14 septembre, dans les locaux d'Interbeaujolais à

Villefranche-sur-Saône, en présence de l'Interbeaujolais, des deux Organismes de Défense et

de Gestion des Crus et des Beaujolais/Beaujolais Village, de la Chambre d'agriculture du

Rhône et du département et des Intercommunalités du territoire.

Fortement souhaité par le Président Laurent WAUQUIEZ, l'enjeu de ce plan vise à faire du

Beaujolais un vignoble moderne, qualitatif et performant tant sur le plan commercial

qu'environnemental.

Au-delà de la viticulture, c'est aussi la notoriété, l'attractivité et l'économie d'un territoire

qui sont en jeu à travers ce Plan.

Démarche d'intervention totalement nouvelle et particulièrement bien accueille par

l'ensemble des représentants professionnels, le futur plan Beaujolais, sera bâti sur la

stratégie définie avec les acteurs économiques. Il sera construit autour de 4 grands

axes présenté par Jérémy THIEN, Conseiller régional du territoire qui pilote ce dossier :

- Dynamiser les ventes, avec comme fil conducteur la valorisation de la production,

par un prix rémunérateur pour les producteurs ;

- Moderniser le vignoble par la relance de l'investissement et assurer la

transmissibilité du patrimoine viticole ;

- Restaurer l'image et maintenir la notoriété du vignoble ;

- Accompagner et former les professionnels dans la définition de leur stratégie

d'entreprise (notamment commerciale).

« La Région s'engagera à l'automne aux côtés du Département du Rhône et des

Intercommunalités qui le souhaiteront dans le cadre d'un plan pluriannuel reprenant

l'ensemble de ces axes avec une déclinaison opérationnelle et immédiate », souligne Emilie

BONNIVARD.

Béatrice BERTHOUX, Vice-présidente aux Lycées et élue du territoire ainsi que Dominique

DESPRAS, Conseiller régional délégué à l'agriculture bio ont insisté sur l'opportunité de ce

plan pour le territoire, dans une logique gagnant-gagnant, avec des exigences partagées en

termes de résultats à cinq ans.