Lyon, lundi 18 septembre 2017

Béatrice BERTHOUX, Vice-présidente de la Région Auvergne-Rhône-Alpes,
déléguée aux Lycées, Juliette Jarry, Vice-présidente déléguée aux
Infrastructures, à l'économie et aux usages du numériques, et Sandrine CHAIX,
Conseillère déléguée au Handicap étaient en visite ce jour au lycée Elie-Vignal
pour présenter les robots lycéens.

Entre solidarité et innovation pédagogique
Le robot lycéen permet à des élèves éloignés du milieu scolaire, en raison d'une
incapacité temporaire, de rompre leur isolement et de suivre les cours à
distance, depuis chez eux. Piloté par l'élève, le robot est présent dans la classe
assurant une place en cours par la téléprésence et offrant ainsi un lien social
avec l'environnement scolaire de l'élève. En effet, le robot peut interagir en
temps réel par la voix, les données et la vidéo avec le professeur et les autres
écoliers de la classe. Le robot est également mobile dans l'enceinte de
l'établissement scolaire.

« Il est impensable qu'un enfant ne puisse être scolarisé à cause de son
handicap. C'est la raison de notre investissement dans ce dispositif de robot
lycéen » Laurent WAUQUIEZ.

Ce dispositif concret en faveur des personnes en situation de handicap s'inscrit
dans un cadre plus large voulu par la Région. En effet,
« Auvergne-Rhône-Alpes est la seule Région française à mettre en place un plan
en faveur du handicap » explique Sandrine CHAIX. Dès cette rentrée, un fonds
régional de soutien aux initiatives en matière de handicap va être mis en place
par la Région. Dotée de 4M€, cette aide a pour objectif de compenser le
handicap par l'innovation (avec les robots donc), mais aussi d'améliorer le
quotidien de ces personnes.

Cette priorité s'est par exemple exprimée dans le financement de la mise en
accessibilité des lycées de la Région, comme les lycées Edouard-Herriot à Lyon
(1,2 M€), Monge à Chambéry (720 000€), ou encore Albert-Monier à Aurillac.
« Le handicap est une priorité dans notre politique régionale. Nous en donnons
l'illustration aujourd'hui avec la rentrée scolaire » conclut Béatrice BERTHOUX.