Le comité de pilotage du projet Grande Île s'est réuni le 12 février 2014 à la Communauté urbaine de Lyon, sous la présidence de Maurice Charrier, Vice-président chargé de la politique de la ville et de la cohésion sociale, en présence des maires de Vaulx-en-Velin et Villeurbanne et des représentants du préfet de Région. Il a retenu les principes essentiels d'un projet d'aménagement d'agglomération.


Le projet Grande Île couvre une grande partie de la ville de Vaulx-en-Velin et le quartier Saint-Jean à Villeurbanne. Il connaît un début de mise en œuvre opérationnelle avec l'adoption du projet de zone d'aménagement concerté sur le Mas du Taureau (Conseil communautaire de janvier 2014).
Ce projet est un élément essentiel du développement économique et urbain du Mas du Taureau et de Saint-Jean, quartiers situés entre le campus de la Doua et le pôle universitaire de Vaulx-en-Velin ; il s'inscrit dans des enjeux de qualité de vie pour les habitants et d'attractivité pour de nouveaux habitants et de nouvelles activités économiques.


Ce projet est aujourd'hui fondé sur trois éléments essentiels :
- L'amélioration des conditions de desserte en transports en commun : à court terme, avec un passage en site propre des lignes L7 et C3, à plus long terme, avec le prolongement de la ligne de tramway T1 ;
- La mise en valeur des berges du canal de Jonage servant d'appui à une trame paysagère se déployant à l'intérieur de la Grande île ;
- Le traitement des points de connexion de la Grande Île avec le cœur de l'agglomération, ponts de Cusset et de Croix-Luizet, et le renouvellement urbain du secteur du marché aux puces, afin d'assurer son désenclavement.


Pour Jean-Paul Bret, maire de Villeurbanne et Bernard Genin, maire de Vaulx-en-Velin « Ce projet est aujourd'hui un élément essentiel de la stratégie de développement urbain de la future Métropole de Lyon et de la mise en œuvre de son schéma de cohérence territoriale. En accord avec Maurice Charrier, Vice-président chargé de la politique de la ville et de la cohésion sociale, il devra notamment prendre place dans le nouveau programme national de renouvellement urbain prochainement lancé par l'État. Il convient, pour chaque partenaire, que l'ensemble des projets de transports en commun, dans leur différente temporalité, fasse l'objet d'études du Sytral permettant leur inscription rapide au titre de la programmation financière à venir de travaux. »