Le Mouvement Démocrate de Bron, réunit en section mardi 23 septembre 2014, souhaite prévenir les grands électeurs des défauts de la candidature socialiste de Mme Guillemot et encourager ceux-ci à se positionner en faveur de la liste conduite par Michel Mercier, Michèle Vuillien et Bernard Fialaire. Nous nous en expliquons.

Ce week-end 3436 grands électeurs auront pour devoir d'élire les sept sénateurs du Rhône. Le principe d'élection indirecte, associée aux consignes d'appareils, réduit significativement la part d'incertitude quant aux résultats de ce dimanche. Ainsi il ne fait guère de doute que Gérard Collomb, Michel Mercier et François-Noël Buffet soient élus. L'enjeu est donc ailleurs.

Comme Brondillants les militants démocrates ont été particulièrement attentifs à la candidature de Mme Guillemot, en 2ème position sur la liste de Gérard Collomb. Nous souhaitons éclairer les grands électeurs sur les défauts de cette candidature.

De manière générale et de façon plus criante encore dans le contexte politique épineux que nous traversons, notre assemblée parlementaire a plus que jamais besoin d'être un lieu de dialogue, que ceux qui y siègent aient la personnalité à même de construire l'échange et l'écoute des territoires et de ceux qui les font vivre, ceux dont ils portent la voix, avec le souci de l'intérêt général. Pour défendre l'intérêt de la nation nous croyons à la force décentralistarice et à la confiance que l'Etat doit avoir dans ses collectivités.

Si le 1er magistrat de la ville de Lyon, dont la réélection n'est pas ici l'enjeu, a régulièrement su faire preuve de sa faculté de dialogue avec les représentants de collectivités quelque en soit l'étiquette, et une attitude libre qui garantie qu'il se fasse en conscience plutôt que sous la consigne, il y a fort à douter que Mme Guillemot agisse de même. Ses actes locaux ne plaident du moins pas en ce sens. Mme Guillemot s'est faite reconnaître pour agir de deux façons: selon la consigne de son appareil lorsque la consigne existe, selon sa seule certitude et ses aprioris, sans écouter ni ses équipes (c'est d'ailleurs rarement la valeur de ceux-ci qui est en cause) ni les acteurs de terrain lorsque la consigne d'appareil n'est pas là. Au lieu de répondre à la controverse par la réflexion et la recherche de compréhension, elle y répond par la force et l'agression. Dans aucun de ces cas elle n' fait preuve de sa capacité d'écoute et de dialogue. Notre pays meurt des dogmatismes dans lesquels les extrémismes se nourrissent.

Nous notons en revanche sur ces critères la qualité démontrée des colistiers de Michel Mercier et notamment des éligibles que sont Michèle Vullien (vice-présidente de Gérad Collomb à l'agglomération) et Bernard Fialaire (Vice-Président de Danièle Chuzeville au Conseil Général). La diversité même de cette liste démontre de la capacité de dialogue de ses membres. Ils présentent l'assurance de parlementaires qui agiront, libres et conscients, dans l'intérêt de la nation.

Le groupe modéré dans lequel ils s'engagent à siéger n'a d'ailleurs de cesse de démontrer son utilité en se positionnant avec constance selon l'intérêt général des textes qui lui sont présentés plutôt que dans la posture de l'opposition systématique ou du soutien aveugle.
Notre parlement a besoin que ce groupe soit renforcé.

Pour toutes ces raisons nous incitons les grands électeurs rhodaniens à se positionner de manière à favoriser l'élection de Michèle Vullien et de Bernard Fialaire, en votant en faveur de la candidature de la liste conduite par Michel Mercier.

Nous notons pour finir que la 1ère édile de Bron, qui cumule déjà 15 mandats et fonctions, annonce son souhait d'accroitre son cumul et ce jusqu'à ce que la loi l'en empêche. Nous désapprouvant ce choix. Elle n'est toutefois pas isolée dans ce cas. Nous prenons acte avec regret que le choix de ceux qui mènent les principales listes candidates consiste en un rassemblement des élus les plus cumulards du département. Nous déplorons cet état de fait et appelons l'ensemble des leaders politiques à agir pour que les pratiques politiques puissent être progressivement rénovées.