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Communiqué de presse : santé

A l'heure du bilan : le SYNAPCE clarifie la situation de la cigarette électronique

SYNAPCE

Communiqué le 19/12/2014

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Rappel du communiqué :
En tant que Syndicat des Professionnels de la cigarette électronique, le SYNAPCE tire les conclusions des derniers faits scientifiques, juridiques, politiques et sociologiques survenus autour de la e-cigarette. Il constate un grand nombre d'avancées positives en faveur de la défense du vaporisateur personnel et des mouvements contraires, très virulents, orchestrés par ses détracteurs. Retour sur les derniers mois écoulés.

Le SYNAPCE, Syndicat National des Professionnels de la Cigarette Electronique, dresse un état des lieux du marché de la cigarette électronique. Semaine après semaine, les annonces contradictoires se succèdent les unes aux autres et les polémiques s'enchainent (vaporisateur et cannabis par exemple) engendrant la confusion chez les consommateurs. Un bilan s'avère nécessaire.


La e-cig : un marché qui se structure

En dépit de toutes les attaques dont la e-cig a fait l'objet depuis plus d'un an, son marché en France reste prospère et tend nettement à se structurer. Constitué de 2500 boutiques, servant 1,5 millions de vapoteurs français (source : territoires et marketing, 2 juillet 2014), il s'organise autour de 2 associations de défense des intérêts des professionnels de la e-cig et d'une puissante association de vapoteurs.

L'ensemble de ces acteurs ont soutenu durant plusieurs mois l'EFVI, Initiative Européenne pour le libre vapotage. Celle-ci répondait à la stricte application d'une procédure prévue dans le droit européen, donnant la possibilité aux citoyens d'exprimer leur opinion sur des sujets et permettant, une fois les conditions remplies, qu'elle soit prise en compte. Le but de la démarche était de collecter un million de signatures de citoyens européens et d'atteindre un quota minimum avant le 25 novembre 2014 dans 7 états membres. Si ce seuil avait effectivement été atteint, cela aurait permis de réviser l'article 20 de la directive, adoptée le 26 février 2014 par le Parlement Européen. Cet article très défavorable à la e-cigarette favorise par ailleurs l'amalgame entre produits du tabac et vaporisateur.

Malgré les belles performances de certains pays, notamment l'Espagne, le seuil requis n'a pas pu être atteint. La menace de l'application de cette directive à l'ensemble des pays européens reste donc toujours d'actualité.
« Si le texte de la directive est appliqué en l'état, il pourrait avoir pour conséquences une recrudescence aigue du tabagisme dans les pays européens et une perte massive d'emplois dans le secteur », déplore Richard Pfeiffer, Président du SYNAPCE.

Si l'EFVI n'a pas pu obtenir les résultats espérés, elle a démontré la forte mobilisation des vapoteurs et de leurs associations pour défendre la liberté de vapoter, ainsi que la vitalité du marché de la e-cig.

Ce marché rassemble des professionnels et des consommateurs actifs et impliqués autour de la défense de leur produit - toujours considéré dans l'Hexagone comme un produit de consommation courante -. Il s'est également organisé. Fort du soutien des associations, il dispose désormais de salons professionnels, de publications et de nombreux soutiens scientifiques.

Soucieuses d'offrir des produits de qualité dans une démarche de professionnalisme et d'exigence, les principales associations, dont le SYNAPCE, sont toutes parties prenantes dans la mise en place de normes autour de la e-cig, sous l'égide d'AFNOR. La France est d'ailleurs pionnière en la matière.


La e-cig : objet de toutes les convoitises et de rumeurs malveillantes

Si les affaires ont été florissantes ces dernières années pour le marché de la e-cig, cela s'est fait au détriment des ventes de tabac ou de substituts nicotiniques, les vapoteurs étant dans 88 % des cas d'anciens fumeurs, dans 12 % des cas des fumeurs qui vapotent également. Seuls 0,40 % des vapoteurs n'ont jamais fumé auparavant. (cf. étude de l'AIDUCE, du 2 novembre 2014).

L'érosion des ventes de tabac et de produits pharmaceutiques destinées au sevrage tabagique ont entrainé des oppositions virulentes de la part des acteurs de ces marchés. Cela s'est traduit par un lobbying intense auprès des décideurs politiques, par des procès initiés par des buralistes contre des boutiques de e-cig au motif qu'elles livreraient une « concurrence déloyale », par des communications répétées autour de la « nocivité » voire même, « une plus grande nocivité que le tabac », arguées par certaines études scientifiques, aux méthodes plus que contestables… et aussitôt contestées par des grands noms de la tabacologie. Lancement de rumeurs, instillation du doute dans l'opinion publique, vraies-fausses études scientifiques, pression sur les politiciens… Tout est permis pour mettre fin au fonctionnement actuel du marché de la e-cig, s'en accaparer et mettre la e-cig dans le giron de l'industrie pharmaceutique ou du tabac.


Les contradictions des pouvoirs publics et des autorités sanitaires

Alors qu'une majorité écrasante d'études scientifiques et de professionnels de la santé soutiennent la e-cigarette et démontrent sa relative innocuité, les pouvoirs publics et les instances sanitaires se montrent ambigus, voire, hostiles.

La directive européenne adoptée le 26 février 2014 dernier, les prises de position en 2014 de la Haute Autorité de Santé ou de l'OMS (26 août 2014)  incarnent cette ambigüité. D'un côté, les médecins et les consommateurs eux-mêmes font la preuve, chaque jour, que la e-cig présente de nombreux bénéfices au regard d'autres pratiques. De l'autre, les pouvoirs publics refusent d'entendre ces témoignages encourageants et s'obstinent à faire l'amalgame entre tabac et e-cigarette. Pire encore, ils se montrent souvent bien plus sévères et bien plus exigeants à son égard qu'à celui de la cigarette traditionnelle. En France, le « Programme national de réduction du tabagisme » - PNRT- présenté le 25 septembre dernier par la ministre des affaires sociales, de la santé et des droits des femmes, Marisol Touraine, entretenait encore la confusion entre tabac et vaporisateur. Destiné à être intégré au projet de loi santé de la Ministre, ce PNRT s'est montré aussi particulièrement destructeur pour la e-cig (volonté d'interdire la e-cig au bureau et dans certains lieux collectifs, interdiction de la publicité). Cette semaine encore, la e-cig cristallise l'attention de la Ministre suite à l'annonce de la mise sur le marché d'un vaporisateur aux cannabinoïdes ne contenant pas de THC (n'induisant donc pas d'effets psychotropes). Cette annonce et la réaction du Ministère ont amplifié la confusion tabac-e-cig pour en faire un amalgame drogue-ecig.

A contrario, l'annonce récente du gel de la hausse du prix du tabac, en janvier 2015, a suscité l'étonnement de l'opinion publique. «  La lutte contre le tabac serait-elle à deux vitesses ? », s'interroge Richard Pfeiffer, président du SYNAPCE. « Dure à l'égard des vapoteurs - assimilés dans les faits à des fumeurs par les pouvoirs publics - la loi se ferait-elle plus indulgente à l'égard des fumeurs et des pourvoyeurs de tabac ?».

Le monde politique conserve une attitude ambiguë à l'égard de la ecig qu'il est urgent de modifier en vu de bénéfices sanitaires.


Des signaux juridiques et scientifiques constructifs et encourageants

Du côté des scientifiques, les prises de position sont plus nettes et majoritairement favorables à la e-cig. Qu'il s'agisse de démontrer l'innocuité du dit « vapotage passif », de la nicotine – certains vapoteurs utilisant des liquides contenant de la nicotine. Mais pas tous -, la moindre nocivité du vapotage quotidien, les scientifiques s'accordent pour la plupart à dire que le vapotage est un moindre mal et qu'il constituerait plutôt une sortie du tabac, plutôt qu'une entrée. Début décembre, le bureau des statistiques anglais – l'ONS- a publié un bulletin des habitudes des fumeurs en Grande-Bretagne qui allait aussi dans ce sens : 0.14% seulement des vapoteurs n'avaient jamais fumé auparavant. Les vapoteurs sont donc d'anciens fumeurs. L'AIDUCE en France est arrivée à des conclusions similaires.

Cette bienveillance de la communauté scientifique est incarnée par la pétition des 100 médecins (tabacologues, pneumologues, addictologues, cardiologues..) signée en novembre 2013 dernier pour défendre la e-cig. Elle repose sur de nombreuses études scientifiques : méta-analyse de 99 études effectuée par le  Pr Peter Hajek de la Queen Mary University de Londres concluant aux bénéfices de la e-cig et à l'innocuité du vapotage passif, le 4 août dernier, entre autres exemples. On peut aussi citer une étude de chercheurs de l'université belge KU Leuven, parue fin novembre 2014 dans la revue International Journal of Environmental Research and Public Health et démontrant l'arrêt involontaire du tabac chez une part significative des fumeurs grâce au vapotage.

De nombreux médecins reconnus ont spontanément pris la défense de la e-cig, en constatant ses bienfaits sur d'anciens addicts au tabac. On compte parmi eux les Professeurs Jean-François Etter, Konstantin Farsalinos, Jacques Le Houezec, Jean-Yves Nau…

Ils ont d'ailleurs récemment démenti les conclusions d'une étude « scientifique » japonaise qui affirmait que « la e-cig serait plus dangereuse que le tabac », affirmation, hélas, trop largement relayée.

En plus de leur travail de scientifique, les experts ont la lourde tâche de défendre la vérité scientifique, contre les intérêts économiques des détracteurs de la e-cig et cela, sans avoir toujours le soutien clair et tranché des pouvoirs publics.

Au-delà du soutien de scientifiques, de consommateurs, de professionnels de la e-cigarette, d'artistes, de journalistes, la e-cigarette bénéficie aussi d'une reconnaissance juridique naissante. Ainsi, un arrêt de la Cour de Cassation du 26 novembre 2014 a statué sur le fait que la e-cigarette n'est pas assimilable au tabac. Par conséquent, on ne peut pas l'interdire dans les lieux publics.

Le SYNAPCE comme tous les défenseurs de la e-cigarette s'est réjoui de cette décision qui pourrait faire jurisprudence.

En janvier 2015, le plan santé de Marisol Touraine devrait faire l'objet de nouvelles discussions. Le SYNAPCE espère que les décisions seront accompagnées d'une vraie prise en compte des observations scientifiques et guidées par le seul intérêt sanitaire des Français. Il souhaite que la e-cigarette ne soit plus assimilé par les pouvoirs publics au tabac.


A propos du SYNAPCE

Créé en décembre 2013, le Syndicat National des Professionnels de la Cigarette Electronique – SYNAPCE – est le premier syndicat français dédié à la défense des intérêts des Professionnels de la e-cigarette.

Né de la volonté d'entrepreneurs pionniers de la Cigarette Electronique dans l'Hexagone, il œuvre pour la reconnaissance par les pouvoirs publics et le grand public de cette activité professionnelle. Il défend les intérêts économiques, juridiques, matériels, moraux et sociaux de ses membres dans l'exercice de leur profession. Il a vocation à devenir un interlocuteur privilégié sur les aspects techniques de la cigarette électronique.

Régi par une charte Qualité rigoureuse, il veille à son strict respect par chacun de ses membres, garantissant aux consommateurs la qualité du service et du conseil qu'ils reçoivent, et celle des produits qui leurs sont vendus (certification, normes, traçabilité, etc., …).
Présidé par Richard Pfeiffer, le SYNAPCE compte parmi ses adhérents des distributeurs, fabricants, détaillants répartis sur l'ensemble du territoire national.

Pour plus d'information : http://www.synapce.org

Contact presse :
Agence Evolve RM
Marie-Eve Chabaud



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