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Communiqué de presse : divers

La vocation de détective

Investipole Grenoble

Communiqué le 17/04/2015

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Rappel du communiqué :
Communiqué de presse de la SARL Investipole.




• Où vous situez-vous ?

Nous avons aujourd'hui notre siège social à Lyon et notre agence à Paris.
Pour plus de proximité avec nos clients Rhône-Alpes, nous avons notre cabinet à Saint-Étienne, notre agence d'Annecy ainsi qu'Investipole Grenoble.

• Avez-vous créé toutes ces agences la même année?

Non, cela a pris dix ans. Nous avions commencé par créer l'agence de détective de Lyon il y a presque dix ans. La création des autres a nécessité de trouver, puis de former les enquêteurs répondant aux critères de compétences requis par notre renommée. Nous aurions pu nous développer plus rapidement, mais cela aurait été au détriment de la qualité des investigations qui nous est propre. Tenez, par exemple, nous avons mis plus de trois ans à créer l'agence de détective à Paris, car il nous était impossible de trouver les enquêteurs adéquats. Une fois trouvé, le temps de formation est assez long.
• Quels sont les critères de compétence requis pour devenir détective chez Investipole ?
Multiples ! Tout d'abord il faut être un excellent conducteur. La filature requiert une totale maitrise de la conduite et de son véhicule, en étant capable à la fois de transgresser le code de la route à chaque minute, sans mettre en danger autrui, sans être vu, et de savoir prendre des photos pendant ce temps. Les trois compétences s'apprennent séparément, mais le plus difficile restant la capacité à les coordonner ensemble. Comment rester discret sans perdre sa cible tout en recueillant les preuves…tout un art!
Ensuite les compétences sont légèrement différentes selon les lieux d'intervention. Pour être détective à Paris il faut être un bon fileur en moto et à pied. Un détective à Grenoble pourra être amené à skier en filature d'adultère. C'est assez rare je vous rassure, mais pour conclure un bon détective privé doit être capable de s'adapter rapidement à l'environnement.
• Les compétences se résument-elles à la filature ?
Pas du tout. En 2015 un détective privé doit être aussi un bon juriste capable de conseiller ses clients. Nos rapports étant pour la plupart présentés devant les tribunaux, il faut savoir les rediriger correctement. De plus, les preuves produites doivent être légales, récoltées sans atteinte à la vie privée par exemple. Là encore, le droit privé diffère du droit du travail, du droit pénal…certaines preuves sont reçues dans certaines juridictions, pas dans d'autres.
Vous imaginez un client payant une semaine d'investigations et voyant son rapport rejeté pour vice de forme ou atteinte à la vie privée…nous ne pouvons nous le permettre.
• Tous les détectives sont-ils généralistes?
La beauté de cette profession est que vous pouvez vous spécialiser dans le domaine que vous souhaitez et choisir les missions que vous voulez. Après, il y a comme chez nos confrères avocats, une réalité économiques faisant que beaucoup doivent accepter la moindre demande, du moment qu'elle reste légale, morale et légitime. Chez Investipole nous avons le luxe de pouvoir choisir nos missions, mais ce luxe a pris plusieurs années.
• Quelles sont les missions que vous préférez?
Question difficile…
Je dirais celles qui nous donnent du fil à retordre ! Le moment où vous récoltez les preuves n'en est que plus jouissif !
Il n'y a pas de règle sur la nature de la mission. Nous pouvons aussi bien nous éclater sur une filature de salarié pour une concurrence déloyale que sur un adultère ou une infiltration par exemple.
• Vous faites des infiltrations?
C'est une méthode d'investigation particulière, mais oui cela fait parti du métier.
• Qu'infiltrez-vous?
Le plus courant reste l'infiltration d'entreprise.  Elle est la plus demandée, mais il nous est déjà arrivé d'infiltrer des sectes ou des  administrations.
• Pourquoi vous demande-t-on d'infiltrer une entreprise ?
L'infiltration est souvent le procédé le plus judicieux pour prouver un préjudice interne à l'entreprise. Un vol effectué par des salariés par exemple, des pressions syndicales malhonnêtes, du deal…
C'est aussi amusant d'avoir accès à beaucoup d'informations une fois dans l'entreprise, qui n'ont rien à voir avec le but de la mission première, comme de savoir qui projette de se mettre en arrêt maladie pour partir en vacances, de connaitre un projet de grève, qui couche avec qui…
• Vous donnez ces renseignements aux chefs d'entreprise ?
La règle d'or est de protéger la vie privée des salaries, mais aussi de prévenir les préjudices pour l'entreprise. En principe, nous relatons toute fraude (arrêts maladies, non-respect des horaires, alcoolisme au travail….), mais gardons secret la vie privée entre salariés. Il est totalement interdit de constater qu'un responsable de secteur couche avec une RH de l'entreprise par exemple.
Par contre s'il couche avec une RH de l'entreprise concurrente à qui il fournit des informations protéger, c'est une autre histoire…
• Y a-t-il beaucoup de femmes détectives privés ?
De plus en plus, même si la profession est plus masculine. Cela s'explique par certaines difficultés à rester en planque. Une femme se fera beaucoup plus souvent interpeller par un voisin ou un groupe de jeune si elle reste des heures sur un parking. Un homme moins. Par contre, pour en revenir à l'infiltration ou aux scénarios, il m'arrive dans certains cas de préférer les compétences d'une femme qui ont certains atouts supplémentaires pour faire parler les hommes. On porte souvent moins de doute sur une femme que sur homme.
Enfin, un duo mixte de détective est quelquefois obligatoire pour approcher une cible dans un restaurant, un club privé…
• Combien gagne un détective ?
Encore une fois, il n'y a aucune règle. Les très bons détectives  gagnent très bien leur vie comme peut-être 10 ou 20 pourcents d'entre nous, les autres doivent ramer. Il en est de même encore une fois chez les avocats.
• De combien de salarié est composée une agence ?
Cela va vous surprendre, mais quatre-vingt dix pourcents des détectives privés sont seuls. Ce sont des indépendants. Certains ne travaillent qu'en sous-traitance pour d'autres confrères, d'autres ont un autre travail à mi-temps… Sur Lyon par exemple, nous ne sommes que deux ou trois agences composées d'au moins deux enquêteurs, sur une soixantaine agrées.
• Vous dissuadez les étudiants !
Pas du tout, car il en est de même dans beaucoup d'autres secteurs. Et lorsque vous choisissez un secteur passionnant et alors très prisé, les places sont chères et seuls les meilleurs arrivent à très bien en vivre. Regardez, combien y a-t-il d'artistes reconnus sur 1000 intermittents du spectacle ?
Libre à chacun de vouloir faire carrière dans une profession plus sécurisée et avec plus de débouchés, ou de tenter une aventure plus risquée. Vous trouverez des avantages et inconvénients dans les deux secteurs.
J'ai des amis dans la fonction publique qui s'éclatent à 35 heures avec plus de temps personnel, une sécurité de l'emploi, de retraite…, d'autres comme moi qui ont besoin de risques, d'un libre arbitre professionnel, de fuite de routine…
Quoi que vous choisissiez, l'essentiel sera d'épouser la voie dans laquelle vous serez épanoui. Oubliez un peu l'argent qui viendra à partir, du moment où vous vous éclaterez dans ce que vous ferez. Mais l'argent doit en être une simple retombée, surtout pas une quête. Combien vois-je de collègues partis dans une voie pour faire plaisir à leurs parents, ou par facilité, sécurité, ou salaire rapide…ils se retrouvent pour beaucoup à vouloir se reconvertir et à galérer dix ans après, ne s'épanouissant pas dans leur profession…même si elle est rentable. Faites le bon choix.
• Avez-vous des rapports avec la Police ou la  Gendarmerie ?
Si oui, sont-ils bons ?
Nous avons assez peu de rapport. Souvent, lorsqu'un enquêteur se fait arrêter pour entrave au code de la route, ou pour un contrôle lorsqu'un voisin les a appelés car ils trouvaient suspect que quelqu'un reste aussi longtemps dans son véhicule. En principe les rapports sont dans ce cas très bons car ils comprennent ce que nous faisons. Sans parler de passe droit, disons qu'ils font preuve d'une certaine tolérance à notre égard.
Il y a aussi les enquêtes sur lesquelles détectives et officiels travaillent ensemble. Les détectives effectuent les investigations et filatures car ils sont mieux formés, et peuvent intervenir plus rapidement. La Police se chargera des arrestations ou des perquisitions qui en découlent, ayant beaucoup plus de moyens. Mais ce type de partenariat se compte chaque année sur les doigts d'une main.
• Que pensez-vous de l'avenir de la profession ?
Plus le temps passe et mieux les détectives sont formés. 2003 a rendu obligatoire le suivi de formation permettant d'obtenir l'agrément et donc l'accès à la profession. Le métier de détective privé devient aussi de plus en plus juridique. Tout ceci devient de plus en plus un gage de sérieux et de fiabilité pour les clients. Ajoutez à cela le nombre de demandes exponentielles venant des entreprises et vous obtenez un certain optimisme de ma part pour l'avenir des détectives. Pour nuancer un peu je dirai que la quantité de missions confiées aux détectives privés devrait continuer à augmenter mais qu'il sera de plus en plus difficile pour un jeune enquêteur de percer dans la profession.
• Pour quelles raisons ?
Les trois quarts de nos clients viennent de la part des avocats ou conseillers juridiques. On ne choisi pas un détective au hasard. Un jeune devra arriver à convaincre ces juristes malgré son manque d'expérience et cela reste long.
• Quel est le secret de la réussite d'Investipole ?
Si je vous le dévoile ce ne sera plus un secret !
Plus sérieusement ce n'en est pas un. Plus vous vous donnez à fond sur les dossiers que l'on vous confie, et plus votre rapport aura d'impact devant la justice. Les avocats des deux parties vous rappelleront alors dès que besoin. Ajoutez le bouche à oreille du client satisfait et vous évoluerez rapidement. Cela peut juste être un peu long lorsque vous débutez pour arriver à avoir quelques dossiers intéressants sans réseau. Mais cela reste la même chose pour chaque étudiant faisant le choix de devenir entrepreneur quelque soit le domaine. Les premières années seront difficiles et il faudra sacrifier une bonne partie de votre temps personnel. Une fois votre réseau créé, cela devient (légèrement) moins contraignant. Pour en arriver là où nous en sommes, il nous a fallu ne jamais compter nos heures de travail pendant plusieurs années.
• Question qui intéresse beaucoup d'étudiants, vous arrive-t-il de prendre des stagiaires?
Oui. Lorsque nous recrutons un enquêteur, nous le formons aux méthodes Investipole pendant plusieurs mois. Les stages permettent de tester avant de former. Mais nous ne prenons que des stagiaires issus de l'une des trois écoles de détective. Nous ne pouvons emmener avec nous d'autres stagiaires sans agrément provisoire pour un souci de secret professionnel notamment. Mais en intégrant l'une des trois écoles, vous pourrez postulez chez Investipole.
• Pensez-vous pouvoir vous améliorer encore ?
Encore et toujours ! Et c'est ce qui fait que ce métier est si attrayant. Vous apprenez encore et toujours de nouvelles missions, de nouveaux clients…
Sans trop en dévoiler nous avons du former certains de nos enquêteurs le mois dernier au trading boursier pour assurer une couverture sur une mission, par exemple.
• Quand vous arrêterez-vous ?
Lorsque la santé ne me permettra plus d'avoir autant d'énergie !
• Y a-t-il des différences entre vos agences d'Annecy, de Grenoble et de Saint-Étienne ?
Sur le mode de fonctionnement non pas spécialement. Les différences se jouent sur le type de missions confiées essentiellement, et sur leurs répartitions. Nous avons beaucoup de demandes d'investigations privées sur l'agence d'Annecy en été par exemple, moins sur l'agence de Saint-Étienne.
• Pouvez-vous terminer par un exemple de mission d'entreprise, et un exemple de mission de particulier,  en nous détaillant le processus de A à Z ?

Pour l'entreprise, rendez-vous pris avec le patron d'une PME composée de 3 commerciaux, et de 10 plombiers-chauffagistes. Son chiffre d'affaire baisse depuis 2 ans anormalement et les arrêts maladies augmentent. Nous signons un contrat de mandat afin de prendre en filature un salarié commercial.
Le lundi suivant, nous nous apercevons, en le suivant, qu'il ne justifie pas au patron certains chantiers ou il se rend. Nous décidons de le suivre toute la semaine, et constatons que 3 chantiers ne sont pas des chantiers de l'entreprise, tout comme 5 rendez-vous commerciaux. La semaine suivante nous mettons en place une surveillance des chantiers et constatons qu'un des plombiers, alors en arrêt maladie, travaille dessus. La concurrence déloyale est avérée, le commercial avec un plombier complice on récupéré des clients de la société à leur compte. Il ne nous reste plus qu'à en prouver la récurrence, à chiffrer le préjudice et éventuellement à terminer par un constat d'huissier sur le chantier.

En ce qui concerne le particulier, Madame Martin se rend à notre cabinet pour nous dire que son ex-époux qui a obtenu la garde alternée des enfants en bas âge, lors de leur divorce, rentre très tard tous les soirs et laisse sa nouvelle conjointe et ses parents s'en occuper.
Nous signons un contrat de mandat afin de surveiller les enfants durant 2 semaines dans le but de vérifier qui s'en occupe. Nous constatons que la nouvelle conjointe emmène les enfants à l'école le matin, que les enfants restent chaque jour à la cantine à midi, puis à l'étude le soir, avant de se faire récupérer par les grands-parents à 18h00. Le père rentrera entre 20h00 et 21h00 chaque soir. De plus, le père et sa conjointe partent en week-end à Cannes laissant les enfants, encore une fois, à leurs grands-parents. Les investigations sont terminées, Madame Martin lancera une procédure pour récupérer ses enfants. Le juge lui donne raison estimant que les enfants sont mieux avec leur mère toujours disponible.

Merci pour cet éclairage qui, nous en sommes persuadé, à éveillé la curiosité de beaucoup de nos étudiants.

INVESTIPOLE
155 cours Berriat - 38000 - GRENOBLE

Tél :
04 72 68 17 49 - 06 29 49 75 78 - 06 10 36 75 61
RCS n° : 501 993 604 00013 - Agrément Préfectoral n°1819/2008 - Legislation


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