Réinsertion ?
Maison d'Arrêt de Villefranche sur Saône, Janvier 2016 - Acte 2
Suite à notre premier communiqué, les informations se précisent.
- La Direction de la Maison d'Arrêt :
Un directeur très bientôt à la retraite, une directrice adjointe en fin de carrière également, deux jeunes directrices adjointes...
Sous leur responsabilité conjointe, une moyenne de 700 détenus qui ne les rencontrent presque jamais, même en le sollicitant pour des motifs valables.
Les surveillants et gradés font le " tampon ", mais cette situation est-elle gérable sur le long terme ?
Rappelons que chaque surveillant de détention a chaque jour 70 détenus en moyenne sous sa seule responsabilité frontale.
- L'application des peines :
La Juge d'application des peines est aussi Vice-Présidente et Présidente par intérim du TGI local.
A l'heure où l'on s'interroge sur le cumul des mandats en politique, peut-on aussi se demander si l'objectivité est garantie quant à l'individualisation des situations pénales et l'examen minutieux des projets de réinsertion ?
La Maison d'Arrêt de Villefranche sur Saône est-elle trop soumise à une volonté purement locale ?
La réinsertion y est-elle suffisamment étudiée, suivie, construite ?