La Cour Administrative d'Appel de Lyon a rendu ce jour un arrêt prescrivant la délibération du Grand Lyon prise le 9 juillet 2007 afin de mettre en révision le PLU de Décines.

Cette décision est très importante car elle reconnait que les élus communautaires, dans les délais qui leurs sont donnés pour étudier pleinement le dossier OL LAND A DECINES, ne sont pas en capacité de juger et de voter en toute connaissance de cause.

Depuis l'origine du projet OL LAND, en octobre 2006, l'association Carton Rouge dénonce l'absence de concertation et de débat public. Elle dénonce également les raisons qui ont poussé Gerard Collomb à choisir le site du Montout à Décines.

Aujourd'hui, nous demandons une nouvelle fois, et plus que jamais, à Gerard Collomb de mettre en œuvre tous les moyens nécessaires afin que l'Olympique Lyonnais reste à Gerland.

Dans le cadre de l'Euro 2016, il serait dommage que l'entêtement politique et les pressions d'OL Groupe pour réaliser une opération de spéculation immobilière à Décines aient raison de l'avis que rendra l'UEFA en mai 2010.

Désormais, l'objectif de notre association est de s'impliquer pleinement aux côtés des 30 autres associations du collectif ‘Les Gones pour Gerland' qui demandent que le projet OL LAND ne voie pas le jour à Décines.
Nous informerons donc les supporters afin qu'ils prennent conscience que financièrement, si l'OL quittait Gerland, ils ne seraient probablement plus en mesure de venir au stade.

Nous attirerons également l'attention des commissaires-enquêteurs chargés de l'enquête publique actuelle (qui prendra fin le 15 décembre) sur les conséquences de l'arrêt rendu ce jour par la Cour Administrative d'Appel.
Enfin, nous ne pouvons que déplorer l'image donnée par l'exécutif du Grand Lyon qui délibèrera le 17 décembre en conseil communautaire sur le déblocage de crédits pour la réalisation d'accès, de voies nouvelles et d'expropriations à Décines, dans le cadre du projet OL LAND, pour un montant de 23 millions d'Euros (chiffré au total à 130 millions d'euros) alors même que l'enquête publique ne sera finie que depuis le 15 décembre, ne laissant ainsi aucune possibilité d'avis négatif aux trois commissaires-enquêteurs.