Au prochain conseil municipal devait être votée la composition du Conseil pour l'égalité femmes-hommes.
A la suite de la montée au créneau des élus du groupe Ensemble pour Lyon en commission et dans les différents conseils d'arrondissement, le Maire de Lyon a préféré faire machine arrière et retirer ce dossier.
C'est une victoire pour la démocratie, car sa composition initiale ne respectait pas l'égalité notamment dans son 3e collège, celui des représentants des partenaires sociaux (salariés et patronaux) :
* Figuraient dans ce collège, pour les salariés : la CGT, la CFDT, FO, la CGC-CFE, la CFTC et Sud Rail. Pourquoi Sud Rail et pas l'Union syndicale Solidaires ? Quid de l'UNSA ?
* Figurait également une organisation étudiante proche de la gauche, l'UNEF, bien qu'elle ne soit pas un partenaire social.
Si le Maire de Lyon souhaite la présence d'associations étudiantes dans ce conseil, il conviendrait qu'il respecte au moins la loi Jospin sur les organisations étudiantes représentatives et qu'il les mette toutes : Confédération étudiante, Fage, PDE, UNEF et UNI.
Nota :
Art 13 loi 10/07/89 devenu art L811-3 du Code de l'Education : Sont regardées comme représentatives les associations d'étudiants qui ont pour objet la défense des droits et intérêts matériels et moraux, tant collectifs qu'individuels, des étudiants et, à ce titre, siègent au Conseil national de l'enseignement supérieur et de la recherche ou au Centre national des œuvres universitaires et scolaires. Elles bénéficient d'aides à la formation des élus. Elles sont associées au fonctionnement de l'observatoire national de la vie étudiante qui rassemble des informations et effectue des études concernant les conditions de vie matérielle, sociale et culturelle des étudiants.
Contact presse :
Jeanne d'Anglejan