Benoit Froment, conseiller municipal de Villefranche-sur-Saône, pose la question du retour au patronyme historique de la commune 'Villefranche-en-Beaujolais'

C'est la question du retour au patronyme historique de la Sous-préfecture Villefranche-sur-Saône qui a été posée lors du Conseil Municipal de mai par le conseiller Benoit Froment. « Historiquement, notre commune s'appelait Villefranche en Beaujolais, ce n'est qu'à partir de la révolution qu'est apparue la notion de ‘sur-Saône'. Aujourd'hui, notre ville doit affirmer son positionnement et assumer davantage son rôle de capitale du Beaujolais : répondre à la question du nom de la commune, c'est répondre à son avenir ».
L'élu caladois a senti la volonté de nombreux acteurs locaux de s'engager dans cette démarche et propose d'aller au bout de la réflexion. « Pourquoi ‘Villefranche sur Saône' alors que la ville est coupée de ses berges par l'autoroute et le chemin de fer ? Comment ‘capitale du Beaujolais' alors que nous devons être l'une des rares capitales viticoles à ne disposer d'aucun établissement de promotion de son vignoble et que nous forçons nos touristes qui s'arrêtent sur la place centrale à boire du Côtes-du-rhône ou du rosé de Provence ? »
En plein débat sur la réforme des collectivités territoriales et face au projet de métropolisation de Lyon, la période parait propice à l'élu pour engager une réflexion de fond sur le positionnement de la ville : « Villefranche regarde-elle vers le Beaujolais ou vers la Saône ? Villefranche constitue-t-elle la pointe sud de la Bourgogne ou la pointe Nord de l'agglomération lyonnaise ? »
Et pour aborder ces questions de lien entre le Beaujolais et sa ville capitale, Benoit Froment propose de lancer un club, ‘Villefranche-en-Beaujolais prospective', « qui permettait d'associer les principaux acteurs du territoire pour réfléchir à l'avenir de la ville capitale ».