Journées Grame « Double concert : de Luigi Nono à la jeune création »
Un concert proposé par Grame, centre national de création musicale

Programme : 19h30 - Concert Luigi Nono
Avec : Ève Cambreling, flûte, Choeur de la Hochschule für Musik Karlsruhe, direction Nuria Cunillera Salas
Thomas A. Troge, Rainer Lorenz et Christophe Seibert, électronique (ComputerStudio de la Hochschule)
Par : Institut für Musikwissenschaft und Musikinformatik at ComputerStudio, direction : Prof. Dr. Thomas A. Troge
Das Atmende Klarsein (1981) de Luigi Nono, pour flûte basse, choeur et live electronic
Sur des textes extraits des « Duineser Elegien » de Rainer Maria Rilke et de lamellae anciennes choisies par Massimo Cacciari
Programme 21h - Concert Grame/EOC
Par l'Ensemble Orchestral Contemporain. Direction Daniel Kawka. Technique Grame
Caméléon kaléidoscope (2010) Marco Antonio Suarez Cifuentes , Ensemble et électronique (création version 2011),
Commande Ircam - Centre Pompidou. Réalisation Informatique : Marco Antonio Suarez Cifuentes, Norbert Schnell /Ircam et
Christophe Lebreton / Grame.
Sur la Nuque de la Mer étoilée (1993) François Paris, Ensemble et électronique, Commande Grame.
Sillages (2010) Raphaèle Biston, Ensemble et électronique, Commande Grame
Symphonie de chambre n° 2 (1994) – Edison Denisov , pour 14 musiciens.
Créée en 1981, Das atmende Klarsein constitue un véritable tournant dans l'oeuvre de Luigi Nono, et marque le début de son
travail avec des dispositifs électroacoustiques qui mènera à Prometeo. Au début des années 80, Luigi Nono, en résidence au
Studio Expérimental de Freiburg, expérimente les nouvelles possibilités qui s'offrent à lui à travers les systèmes électroacoustiques
et «live», permettant une création sur l'instant et offrant de nouvelles dimensions à l'interprète. En regard au grand expérimentateur qu'est
Luigi Nono, l'Ensemble Orchestral Contemporain présente les récentes créations de deux jeunes compositeurs qui ont recours à
de nouveaux développement du «live electronics», en quête d'autres imaginaires sonores, tout en inscrivant également
l'incertitude et la fragilité au coeur de l'espace musical. Chaque concert donne lieu alors à une interprétation nouvelle. La
musique vibre et vit.