Le jour de l'annonce de la démission de son directeur général et après les déclarations de la SACVL indiquant qu'elle maintenait les procédures d'appel à l'encontre de 62 locataires qui avaient gagné en première instance, le Maire de Lyon et son adjoint communiste au logement a confirmé cette décision inique en réponse à une question que nous lui avons posé en conseil municipal.
Cet acharnement juridique nous sidère surtout de la part d'une majorité socialo-écolo-communiste toujours prompte à s'ériger en donneuse de leçons.
Alors que dans des jugements de 1ère instance, il est écrit que « la SACVL ne pouvait douter qu'elle contrevenait à l'esprit de la loi et des règlements en tentant d'imposer à ses locataires une augmentation de loyer de plus de 70% injustifiée », cette majorité se serait honorée à abandonner toute poursuite comme le réclamait la Confédération Syndicale des Familles (CSF).
C'est se moquer du monde que de justifier le maintien des procédures d'appel par le faible nombre de locataires ayant contesté leur hausse de loyers. Combien ont accepté cette hausse par peur de l'inconnu face à un bailleur de l'envergure de la SACVL avec la Ville de Lyon, actionnaire principal, en toile de fond ?
Pourquoi faire payer aux plus modestes les erreurs de gestion passées ?
Est-cela la "Ville à vivre" pour la gauche ?
Contact presse :
Michel Havard