Avec 400 ha de terres cultivées (soit 20% de son territoire) et 17 exploitants agricoles, le Grand Parc affirme sa volonté de protéger le foncier agricole en aidant les agriculteurs à développer de nouvelles pratiques, à tester de nouvelles cultures… et à trouver de nouveaux débouchés.
Il annonce pour 2012 de nouvelles actions concrètes et innovantes :
- une bière bio et un miel estampillés « Saveurs du Grand Parc », vendus sur le parc, mais aussi valorisés dans un nouveau restaurant au nom éponyme,
- le lancement d'une activité de maraîchage qui, à terme, devrait atteindre 15 ha,
- la création d'une agro - forêt, mode de production novateur en France,
- le choix de la gestion pastorale avec vaches, chèvres et chevaux pour entretenir ce qui demeure aujourd'hui le plus grand espace de pelouses sèches le long du Rhône.


Des actions dans la continuité…
Le colloque « Quand la ville change… Des espaces naturels périurbains aux parcs naturels métropolitains » avait démontré, en juin 2011, que la notion périurbaine est aujourd'hui dépassée ; en décembre un séminaire de travail, suite à l'étude menée par l'Agence d'Urbanisme, attestait de :
- l'influence du Grand Parc dans la construction de l'aire métropolitaine lyonnaise tant sur le plan de l'environnement, des loisirs que sur le « simple » apprentissage de la nature,
- son importance quant à sa capacité à être un lieu d'expérimentation de nouvelles pratiques.

Un rôle que le Grand Parc étend jusqu'à l'agriculture. Ceci l'a conduit dès 2005 à élaborer une charte agricole en :
- favorisant la transition vers une agriculture de proximité,
- précisant les droits et devoirs de chacun, agriculteurs ou instances du parc.

En 2011, le Grand Parc lance sa marque / label « Saveurs du Grand Parc » dont la production d'une huile de chanvre se fait le premier exemple concret d'une culture respectueuse de l'environnement (sans eau ni pesticides)… mais qui répond également aux attentes de ses usagers en termes de produits locaux.

En 2012, le Grand Parc poursuit sa stratégie en pariant sur les nouvelles générations et en se donnant pour vocations nouvelles de :
- faire émerger de nouveaux modes de production économiques, de nouveaux modes de distribution et de consommation,
- participer à la mise en place d'un nouveau « contrat social » avec le monde agricole au travers de :
- son engagement pour préserver le foncier agricole,
- la « mise en réseau » et le développement de l'échange d'expériences,
- la prise en compte des circuits courts.

… en cohérence avec les enjeux actuels :
- du SCOT qui souhaite maintenir un équilibre entre une armature verte et le territoire urbain et a fixé 3 orientations majeures :
- protection de l'urbanisation,
- mise en valeur des fonctions agricoles, naturelles et de loisirs,
- liaison (mise en réseau des composantes de l'armature verte pour la biodiversité, pour le paysage, pour les loisirs),
- de l'objectif de l'Inter - scot en 2004 de « bâtir un réseau maillé d'espaces naturels et agricoles et de mettre cette nature à portée des habitants »,
le Grand Parc est en cohérence totale avec les objectifs donnés par les différents échelons institutionnels (Pôle Métropolitain, Loi de Grenelle II, PLU, SAGE et SDAGE de l'Est lyonnais…)  et confirme encore sa volonté de redonner toute sa place à l'agriculture dans la réflexion territoriale.


Longtemps considéré uniquement comme un espace de respiration, le Grand Parc « infrastructure écologique » devient au fur et à mesure un territoire à enjeux. Entrée nature de l'agglomération, laboratoire environnemental, touristique, social… L'agriculture est aussi l'un des éléments majeurs de l'identité du Grand Parc qui démontre qu'elle doit être une des composantes de la métropole de demain.
Une vision qui le conduit dès à présent à envisager encore de nouvelles pistes telles chanvre non alimentaire, lait de chèvres pour fromages… Plus proche encore, l'ouverture des Allivoz, centre eau et nature, donnera les moyens au public de mieux comprendre et vivre l'agriculture dès la fin 2013.