Une déambulation dans le GMAC (Grand Marché d'Art Contemporain) BASTILLE, et au fil des allées, rien… rien qui touchera votre cœur.
Auguste de Villiers de L'Isle-Adam disait que :" L'amour du Beau, c'est l'horreur du Joli". Beaucoup de « déjà vu… », du « à la manière de… », du joli mais plutôt « décoration d'intérieur », des peintures flashy aux résines brillantes, des sculptures ou le sculpteur a oublié d'insérer une âme.
Bref un GMAC qui nous fait penser à une version un peu plus relevée du rayon déco du BHV, et où pourtant on cherche une pépite d'art.
Et puis, au moment de s'enfuir de tristesse, stand 55 : Patrick PIERART, une œuvre pleine de surprises et de poésie, une aura lumineuse, Patrick est un trésor. Quel plaisir de le rencontrer... d'autant qu'il s'agit pour ce peintre sensible, sincère et attentif aux autres, de nous parler très tard en fin de vernissage de son travail, un moment de grâce.
Voilà ce qu'il dit de son travail : "En rapprochant des matériaux marqués de l'empreinte du temps à des créations picturales, en les faisant vibrer par la lumière, je cherche à explorer le territoire des frontières, ce lieu où, suspendu dans le temps, rien n'est encore révolu, rien n'est encore advenu... Les traces du passé se conjuguent aux frémissements de futurs possibles."
Quitte à aller au GMAC que pour voir Patrick PIERART, allez-y !