A l'heure où notre monde connaît de grands bouleversements politiques et économiques, nous inaugurons aujourd'hui à Fourvière une statue du pape Jean-Paul II, vingt-cinq ans après sa venue en cet endroit.
Je me félicite de ce signe de reconnaissance envers un précurseur reconnu du dialogue interreligieux contemporain avec les rencontres d'Assise en octobre 1986. La présence du Grand Rabbin et du Recteur de la Grande Mosquée est là pour en témoigner.
En cette veille de Yom Kippour, il me revient en mémoire les paroles de Benoît XVI prononcées récemment à Berlin : « les chrétiens doivent prendre de plus en plus conscience de leur affinité profonde avec le judaïsme. Pour les chrétiens, il ne peut y avoir de fracture dans l'avènement du salut, d'autant que ce dernier vient justement des juifs. »
Le Saint-Père, s'adressant aux représentants de l'Islam, le 25 septembre 2006, avait également adressé un message de fraternité aux musulmans en rappelant que « l'Église regarde aussi avec estime les musulmans, qui adorent le Dieu unique, vivant et subsistant, miséricordieux et tout-puissant, créateur du ciel et de la terre. »
Ces déclarations du successeur de Jean-Paul II marquent la volonté des responsables religieux de construire des liens de cohésion dans le respect des croyances de chacun.
Notre ville a toujours su conjuguer écoute et dialogue. Je souhaite qu'elle poursuive dans cette voie à travers l'engagement des croyants de chaque religion à vivre leur foi religieuse comme service pour la cause de la paix.
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Michel Havard