Constatant un « désintérêt et un manque de positionnement clair sur le numérique dans les débats et programmes politiques pour les présidentielles », le SFIB, principale organisation professionnelle du secteur des Technologies de l'Information, vient d'adresser aux différents candidats (es) un « Livre Blanc » (doc .pdf). Sous la bannière « En 2012, innovons tous ensemble ! », ce « Livre Blanc » souligne l'importance du numérique, rappelant que ce secteur global a un impact considérable sur la croissance économique, tout comme sur les emplois et ce, tout particulièrement dans un contexte de crise, qui ne doit pas être un facteur de ralentissement par rapport aux efforts déjà déployés. S'inscrivant dans une démarche résolument neutre, ce « Livre Blanc spécial élections sur le numérique », rappelle que plus que jamais, dans un environnement numérique mondialisé, le développement des différentes Technologies de l'Information et de la Communication, y compris celles du contenu, du logiciel et des services, présuppose l'établissement d'infrastructures performantes, l'adéquation de règles propices et la diffusion d'usages adaptés et innovants, socle essentiel de leur essor dans le tissu économique, social et sociétal. L'organisme professionnel considère que le numérique et l'internet ne s'arrêtent pas aux seuls usages « grand public » et qu'il convient de mieux prendre en compte les aspects professionnels. Pour le SFIB, il s'agit bien d'interpeller les formations politiques sur ce sujet clé et de sensibiliser les candidats (es) en proposant un certain nombre de thématiques et de recommandations, appelant des réponses et des positionnements clairs auprès des citoyens et des industriels.
Paris le 21 mars 2012 : Alors que les échéances se précisent, le SFIB, principale organisation professionnelle du secteur des Technologies de l'Information, s'inscrit dans le débat électoral pour apporter aux candidats (es) sa vision quant au rôle des technologies afférentes au développement d'un environnement numérique en France.
Sous la bannière « En 2012, innovons tous ensemble !», un « Livre Blanc spécial élections sur le numérique » vient d'être adressé par le syndicat aux candidats (es), constatant, selon Xavier Autexier son Délégué général, « un décalage et désintérêt ainsi qu'un manque de positionnement clair sur le numérique dans les débats et programmes politiques ». Ce Livre Blanc, présente aux candidats (es) l'importance des Technologies de l'Information et de leurs usages dans un environnement numérique, rappelant que ce secteur global a un impact considérable sur la croissance économique nationale, tout comme sur les emplois et ce, tout particulièrement dans un contexte de crise, qui ne doit pas être un facteur de ralentissement par rapport aux efforts déjà déployés.
S'inscrivant dans une démarche résolument neutre, ce Livre Blanc souligne que le développement du numérique nécessite des arbitrages sur de nombreux aspects et notamment de gouvernance et ce, dans un esprit d'ouverture et de progrès.
Il rappelle notamment que les instances mises en place à ce jour ne doivent pas limiter l'appellation « numérique », au seul secteur du grand public et doivent prendre en compte plus largement les environnements professionnels (administrations et collectivités locales, grandes entreprises, PME/PMI, ETI et TPE). Les industriels du secteur y soulignent les principaux enjeux devant être appréhendés et insufflés par les autorités nationales et les élus, et ce, dans un nécessaire cadre européen voire international.
Ce Livre Blanc revient largement sur nombreuses thématiques avec des « Recommandations du SFIB », comme sur le Cloud computing, le calcul intensif, la neutralité des réseaux, la simulation numérique au service de l'innovation dans les PME/PMI et ETI, la dynamique d'innovation, la transformation des métiers et le développement des usages, le développement durable dans sa composante environnementale avec des questions clés liées à l'énergie, mais également à l'éducation, la santé, le référencement de standards internationaux et les questions légitimes de sécurité. Des thèmes concrets impliquant des réponses et positionnements clairs auprès des citoyens et industriels.
Ce Livre Blanc aborde aussi des thèmes de forte actualité comme la Culture Numérique, pointant du doigt l'isolement dans lequel s'est placée la France sous l'influence de puissants lobbies du monde culturel, ayant abouti au vote fin décembre d'une loi « patch », allant à l'encontre des consommateurs mais également des milieux professionnels au sens large. Alors même que ce système n'est toujours pas réformé, se profile déjà la perspective d'une fiscalisation générale. « L'idée même d'introduire une notion d'élargissement de redevance ou d'une fiscalité spécifique pour le secteur du « Cloud Computing » est inquiétante, alors même que son développement constitue le fer de lance du numérique en France dans les univers professionnels », déplore son Délégué général Xavier Autexier.
Pour Xavier Autexier, si le « construire en France » peut être légitimement considéré comme un des axes de sortie de crise, le déploiement des technologies afférentes à l'environnement du numérique doit également s'inscrire dans un cadre a minima européen voire international, tenant compte de logiques de R&D, logistique, environnementale etc., auxquelles il convient d'apporter toute vigilance dans le respect des règles de Propriété intellectuelle, Industrielle, de protection des données, règles de facto internationales et a minima européennes ».
Adressé aux candidats (es) et formations politiques dans le cadre des échéances à venir, le SFIB souligne sa volonté de se positionner comme un des acteurs et interlocuteurs naturel des prochains décideurs nationaux et régionaux, car le débat sur le numérique concerne l'ensemble du territoire, terroir nécessaire à la réussite de la croissance et de la compétitivité d'une France numérique.
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Représentant près de 40 000 emplois directs en France, le SFIB assure la représentativité de ses adhérents (BULL, DELL, HP, IBM, INTEL, NEOPOST, LEXMARK, XEROX…) et la défense de leurs positions communes auprès d'organismes privés et publics (France/Europe), dont les décisions peuvent avoir des incidences sur les entreprises du secteur.
Créé en 1920, le SFIB, en tant qu'organisme professionnel loi 1884, est l'interlocuteur naturel des pouvoirs publics français pour la promotion et la diffusion des Technologies de l'Information et de leurs usages. Son rôle est d'apporter sa contribution aux actions engagées par les pouvoirs publics et de les éclairer par l'expertise de ses membres sur les politiques publiques en la matière.
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