Le champion olympique de patinage (Salt Lake City, 2002) a annoncé, mercredi 13 janvier 2010, qu'il s'engageait sur les listes menées par Jean-Jack Queyranne pour les élections régionales des 14 et 21 mars.
« Je n'ai jamais été impliqué dans la politique pourtant aujourd'hui nous sommes ici pour annoncer officiellement ma candidature, en tant qu'acteur de la société civile, sur la liste des régionales aux côtés du président Jean- Jack Queyranne. Il y a 6 ans, lors de sa campagne pour les élections régionales de 2004, il  avait déjà envisagé de m'intégrer à son équipe. Alors en pleine création de ma société Soléus, spécialisée dans le contrôle et l'aide à la mise en conformité des installations sportives, j'ai préféré décliner sa proposition tout en appréciant la qualité de sa vision et de son programme pour la région et en l'assurant de mon soutien pour mettre en pratique ses idées en matière de politique sportive. Je ne le pouvais pas il y a 6 ans, aujourd'hui je dis oui. Oui à l'homme et à son projet, oui à la région et oui à la gauche.
Oui à l'homme. Les meilleures idées ne sont rien si elles ne sont pas défendues et mises en pratique par une équipe motivée. Jean-Jack Queyranne prend le temps de recruter les gens avec lesquels il veut mener sa politique. Il écoute beaucoup et va ensuite très vite à l'essentiel. En tant que chef d'entreprise je sais qu'il faut remporter l'adhésion de son équipe avant de lui faire porter son projet. Jean-Jack Queyranne a montré qu'il savait le faire. Humilité, honnêteté et ouverture aux autres le caractérisent.
Oui à la région. Je suis né à Bron, j'ai toujours vécu à Lyon et mes origines, c'est en Savoie qu'elles s'enracinent. Peizerat, grande famille Savoyarde avec un grand oncle qui fut jadis député de la Savoie. Rhône-Alpes c'est ma région, c'est mes racines, c'est mon avenir. Mais pas seulement le mien. La région c'est la collectivité de l'avenir. Oui à la région Rhône-Alpes enfin car elle est jeune, dynamique, entreprenante et sportive ! Engagée dans la candidature d'Annecy 2018 elle soutient un esprit Olympique qui m'est cher.
Oui à la gauche. Je revendique mon appartenance à la société civile. Je pense que la politique, avant d'être une affaire de parti, est par définition une affaire d'hommes, de femmes et d'organisation de la vie en communauté. Il se trouve que lors de mon parcours les politiques que j'ai côtoyés ont été : Jean-Jack Queyranne, Gérard Collomb, Thierry Philip, Thierry Braillard, Najat Belkacem ou Sandrine Frieh. Il sont tous de gauche. Ce n'est pas par hasard. Ce sont des femmes et des hommes respectables par leurs actions, leurs idées et leur investissement personnel. C'est une envie naturelle que de les rejoindre pour renforcer une politique citoyenne utile et attendue
Lorsque la crise financière devient sociale et qu'elle mêle ses effets négatifs aux difficultés déjà existantes, il me paraît important de rejoindre la gauche et la région pour représenter un équilibre au pouvoir qui se « recentralise » de plus en plus en France. Quand l'histoire et le reste du monde tendent à la décentralisation notre pays aujourd'hui nage à contre courant…en tant que sportif je le sais : il va finir par s'épuiser.
Enfin parce que la gauche m'a tout simplement sollicité, parce qu'elle a vu en moi un potentiel, un profil intéressant et parce que cette gauche a un programme qui me parle, qu'elle se préoccupe de thèmes qui me sont chers et qu'elle agit.
Je m'engage aujourd'hui avec de vraies idées que je compte défendre avec conviction, détermination et humilité.
Je suis fier du développement de notre région bien engagé par l'équipe en place, elle mérite de pouvoir poursuivre dans cette voie et j'espère y contribuer au mieux aux côtés de Jean-Jack Queyranne qui sait associer innovation et culture, économie et social, développement et écologie.

Lors du point presse de ce jour, Jean-Jack Queyranne a également présenté les Mémos de Rhône-Alpes, 50 propositions des rhônalpins collectées durant les réunions thématiques organisées fin 2009